Serge Hayat et Yann Le Quellec, fondateurs des SOFICA Cinémage, partagent leurs réflexions et analyses surle secteur du cinéma et de l’audiovisuel, et le rôle des SOFICA au sein de cet écosystème.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’est une SOFICA ?
Une Société pour le Financement de l’IndustrieCinématographique et Audiovisuelle (SOFICA)comme Cinémage lève des fonds auprès depersonnes privées pour les réinvestir dans desfilms, séries ou programmes audiovisuelsfrançais et européens.
En contrepartie de leur investissement aucapital de Cinémage, les particuliers bénéficientd’une réduction d’impôts à hauteur de 48% dumontant de leur souscription, soit le plus forttaux de réduction de l’IRPP tous dispositifsfiscaux confondus, et d’un rehaussement duplafonnement des niches fiscales de 10 000 € à18 000 €.
Ce dispositif fiscal créé en 1985 est encadré parla Direction Générale des Finances Publiques, leCentre National de la Cinématographie etl'Autorité des Marchés Financiers.
Cinémage est le leader du marché des SOFICA. Mais en quoi consiste votre métier degestionnaire ?
Chaque année entre septembre et décembre,nous levons des fonds via nos partenaires puiscréons une nouvelle SOFICA. Nous avons alors12 mois pour investir l’argent collecté dans desfilms, séries, documentaires, animation etc.Concrètement, les producteurs nous présententleurs projets puis notre comité d’investissementconstitué d’experts du secteur sélectionne lesplus prometteurs sur les plans économique etartistique.
Nous entamons alors une négociation avec lesproducteurs pour accéder, en contrepartie denotre investissement, aux droits à recettes surles différents supports d’exploitation : salles,vidéo à la demande, plateformes de streaming,ventes internationales… Six ans après lacréation de la société, quand l'ensemble desrecettes ont été encaissées nous liquidons laSOFICA pour rendre à nos souscripteurs leproduit de leur investissement (qui vient doncs’ajouter à la réduction fiscale initiale de 48%.)
source : Nouvelle Economiste - SOFICA Cinémage - "Cinéma et audiovisuel : jamais le besoin de divertissement et de réflexion n’a été aussi fort !"